Décès de l’officier marinier supérieur Christian LIMONGI Décédé le 6 octobre 2019 Chevalier dans l’Ordre National du Mérite |
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es crs Compagnons,
Mesdames, Messieurs,
Christian, tu nous as réunis, une dernière fois, autour de toi, en ce jour, à l'occasion d'un bien triste événement : celui de ta disparition. Et c'est un peu de nous qui s'éteint avec toi aujourd'hui, tant tu faisais partie de notre vie.
Au nom du comité de l'Association Nationale des Membres de l'Ordre National du Mérite de Tarn-et-Garonne et de ses adhérents dans sa diversité, je viens adresser un dernier adieu à notre compagnon Christian et lui apporter un témoignage d’affection, d’admiration, de reconnaissance au soldat bien sûr, mais d’abord et surtout à l’Homme.
Le 06 octobre dernier, notre ami et collègue nous quittait, sa maladie, contre laquelle il avait lutté depuis des années courageusement jusqu’au bout, triomphait.
Avec lui disparaît mon premier vice-président un compagnon qui s'est battu pour notre pays, pour la République. Ce fut un membre de l'Ordre comme seule la République sait les forger. Un homme respectueux des autres et attentif à eux ; une personnalité toujours accessible, disponible, un homme soucieux, d’abord, de servir son pays et les siens.
Il a accompli au sein de notre association, son mandat du premier au dernier jour. Il avait pris à cœur sa fonction de rédacteur en chef de notre bulletin. Le dernier numéro en cours de ventilation était encore comme il le voulait et c'est grâce aussi à Marie-Christine que nous avons pu l’envoyer dans les temps. Il me disait toujours je veux être là pour le finaliser. C'est ainsi qu'à la demande d'un de mes prédécesseurs, il avait pris à cœur cette belle mission avec humilité, avec sérieux, avec fidélité tout en relançant régulièrement les rédacteurs d'article.
Aujourd’hui, c’est dans la tristesse que nous sommes réunis.
Tristesse pour, ton épouse, tes enfants, d’avoir perdu un être si cher et un compagnon admiré et aimé de tous
Tristesse pour vous, aussi, ses camarades d'armes et ses compagnons de l'ANMONM, d’avoir perdu un ami proche.
Tristesse, enfin, pour notre pays d’avoir perdu l’un de ses dévoués serviteurs.
Nous entourons tous ta famille de notre douloureuse sympathie et nous partageons son chagrin.
Puissent ces condoléances lui être apaisantes dans son épreuve.
Bien sûr, ces mots peuvent sembler peu de choses en de telles circonstances. Bien sûr, ces mots n’apaiseront pas votre douleur. Mais pourtant croyez bien que je vous les dis du fond du cœur. C'est aujourd'hui pour moi, la première fois d'accompagner dans sa dernière demeure un homme qui avait choisi de mettre sa vie au service de notre pays et de notre association et d'autres bien sûr.
C’est pour moi un vrai déchirement à nul autre pareil.
Je veux, bien sûr, rappeler quelques moments forts de ta carrière, quelques souvenirs des moments forts vécus ensemble. Je mesure les fortes qualités morales et professionnelles, toute l’énergie et la puissance de travail dont tu as toujours fait preuve, les sacrifices que tu as consentis pour servir le bien public
Tu es né le 3 décembre 1949 en Algérie un lieu qui nous rapproche déjà pour y être né également.
Tu as exercé ta première activité professionnelle en 1964, à l’âge de 15 ans en qualité d’aide électricien et plombier zingueur. Cette activité a pris fin en 1968 lorsque tu as a opté pour une carrière militaire dans la Marine Nationale que tu as intégrée en mars 1968 avec la spécialité de secrétaire militaire.
Après tes classes et divers stages, notamment parachutisme militaire et plongeur, tu as rejoint le Groupement de Fusiliers marins commandos à Saint-Mandrier pour ensuite être affecté à l’Unité prestigieuse des nageurs de combat (Commando Hubert). Durant plus de 3 ans, tu effectueras, au sein de ce commando spécial constituant probablement un des cercles les plus fermés de l’Armée française, plus de 250 jours par an de missions, d’exercices et de période de sauts en parachute en France et à l’étranger.
En 1972, après avoir suivi une formation de psychotechnicien à l’hôpital Sainte-Anne de Toulon, tu as rejoint le Centre d’études et de Recherches de Psychologie Appliquée (CERPA) en qualité de Secrétaire général. Pendant plus de 6 années, tu effectueras au sein de ce Centre d’études et de Recherches, de nombreuses expérimentations en caisson hyperbare, notamment sur les travaux relatifs aux rythmes TRS (Travail - Repos - Sommeil) qui seront appliqués ultérieurement aux équipages des sous-marins nucléaires. Cette intense activité, t'as permis d’acquérir une solide expérience dans le domaine scientifique et dans celui de la recherche.
En juillet 1979, tu es nommé adjoint au chef du bureau militaire du Dépôt des Équipages de la Flotte de Toulon, gérant plus de 1500 hommes dont la plupart très mobiles ou dans des positions très particulières. La complexité de la majorité des dossiers traités lui sera très utile dans les fonctions qu’il occupera hors de la Marine Nationale.
Tu es détaché, en mars 1981, auprès de l’état-major de la Marine à Paris pour servir comme chargé de mission auprès de l’Officier Général représentant la France auprès du Bureau de Programme des Chasseurs de Mines Tripartites.
Ta carrière militaire s’achève en mai 1984 par un stage d’initiation aux affaires de six mois. Tu auras effectué au service de la Marine Nationale : 20 ans 04 mois 22 jours avec plusieurs années de bonifications
Puis, tu débutes une carrière dans le secteur civil et de novembre 1983 à août 1988, tu es recruté par le Groupe financier SOFIGESCO en qualité de responsable de l’agence de sécurité « Poly surveillance ». Dans l’exercice de tes fonctions, tu as été chargé de la sélection, des recrutements de personnels et bien d'autres missions.
En 1985, on te confie, en plus de l’agence « Polysurveillance », une autre société. Jusqu’en 1988, tu occuperas desfonctions équivalentes à celles d’un directeur technique et administratif. À noter également que ton travail a été rendu plus difficile encore, à cause des attentats qui se sont produits au cours des années 1985 à 1988.
Lauréat de plusieurs concours administratifs en 1988, tu exerces des fonctions administratives à l’Hôtel de Ville de Paris avant de rejoindre la Direction de la Météorologie Nationale en 1988, pour assurer la gestion des techniciens météo, les administratifs et les ouvriers d’état.
Muté en 1992 à la Direction Générale de l’Aviation Civile, tu te vois confier la gestion, des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne, puis celle des 2000 emplois supérieurs, administratifs, ouvriers d’état et contractuels. En 2000, tu es affecté en Polynésie française en qualité d’adjoint au chef du Service administratif chargé de la gestion des personnels en poste sur le territoire. Compte-tenu de l’excellence des services rendus sur le territoire, tu es autorisé à effectuer un 2ème séjour de deux années.
En 2005, tu seras affecté à la Direction de l’Aviation Civile Sud à Blagnac, en qualité de Chef de la Division ressources humaines. Tu assureras en même temps, les fonctions de Directeur du Centre d’Examens Aéronautiques de Toulouse Blagnac. Tu es promu attaché principal d’administration de l’Aviation civile en 2008. A cette date tu es reçu dans l’Ordre National du Mérite au grade de chevalier. Tu es aussi es titulaire des médailles d’Honneur de l’Aéronautique (échelons argent et bronze) et de la médaille de la jeunesse et des sports (échelon bronze). Je rajouterai que tu as été proposé pour le grade de chevalier de la Légion d'Honneur.
Enfin, en 2008, soucieux d’apporter tes connaissances et tes compétences à tes concitoyens, tu te lances en politique et tu te présentes aux élections municipales. Tu es ainsi élu au conseil municipal de Montech comme conseiller municipal d'abord et puis comme 1er adjoint au maire en 2009.
Tu as été membre d’une douzaine d’associations nationales, régionales ou départementales dont une qui te tenais très à cœur celle de Ping-Pong. Souvent, tu m'en as parlé. Tu es notamment premier vice-président de l’Association des membres de l’ONM 82, Secrétaire général d’une association sportive de plus de 140 jeunes, membre d’associations militaires et bien d'autres encore. Ton implication sans faille dans bon nombre d’associations, malgré ton état de santé, te permets notamment d’œuvrer pour le devoir de Mémoire, la solidarité avec les anciens et l’encouragement à la citoyenneté à destination des jeunes.
Tu auras effectué pour l’ensemble de sa carrière :
43 ans 09 mois 23 jours de services civils et militaires, d’activités associatives et de fonction élective.
La mort, pour être définitive et sans appel, à chaque fois qu’elle arrête brusquement le parcours d’un homme, nous rend meilleurs. Elle nous rend meilleurs parce qu’elle assagit nos jugements et parce qu’elle aplanit les divergences et les différences qui alimentent, en les amplifiant, nos futiles controverses et querelles quotidiennes.
Lorsqu’un Grand nous quitte, et tu en es un, mon cher Christian, les petits regards qu’on a pu jeter sur toi de ton vivant s’éloignent en s’évaporant et cèdent la place à un autre regard plus large, juste, vaste, plus incisif, un regard qui enfin rend justice à la somme de toute une vie de ta vie.
Tu es un homme, qui n’a jamais reculé devant aucun effort, le travail et devant la maladie. Tu as essayé de la combattre pendant plus de 6 ans. Tu es un vrai guerrier
Merci cher compagnon pour ton travail. Tu as toujours été de bon conseil pour moi quand j'étais membre du comité de la section puis comme vice-président et maintenant en tant que président. Saches que tu vas nous manquer à tous car tu étais une pierre angulaire de notre association un vrai sage et ce n'est pas mes prédécesseurs qui diront le contraire.
Voilà mon ami tu vas laisser un grand vide saches que nous serons là pour aider Marie Christine et que jamais notre association ne la laissera de côté. Elle fait partie de la famille.
Qu’il me soit permis une citation.
« Puisque tout recommence toujours, écrivait le Général de Gaulle, ce que j’ai fait sera, tôt ou tard, une source d’ardeur nouvelle après que j’aurai disparu. »
Je suis convaincu que ton action te survivra et que les valeurs que tu as portées et défendues se transmettront.
Nous penserons à toi, chaque jour, avec douceur et plein d’amour. Nos pensées affectueuses t’accompagneront sur ton nouveau chemin. Le pays où tu vis, aujourd’hui, est certainement un pays sans douleur où règnent l’amour et la sérénité permanente
Repose en paix dans ce monde délicieux où, je sais, tu nous observes et nous écoutes avec affection.
J’adresse à ta famille un témoignage d’affection et d'amitié, et je dis à tes enfants qu’ils peuvent être fiers de porter ton nom.
Notre amitié et notre gratitude te sont à jamais acquises.
Éloge prononcé par le Lieutenant-colonel Érick LEBRUN
Décès d'adhérents | ![]() |
Décès du Colonel Bernard LABRUNE | ![]() |
Décédé le 13 novembre 2018 à Marseille
Chevalier de la Légion d’Honneur et officier de l’Ordre National du Mérite
Mon cher Bernard,
Nous sommes là, aujourd’hui, quelques uns de la promotion Bir Hakeim, pour te dire Adieu.
Bir Hakeim, nom d’histoire mais aussi de notre histoire, choisi pour la promotion de Saint Cyr que tu as intégrée, comme on dit, après avoir préparé le concours d’entrée à Toulouse, corniche Cathelineau au Lycée Pierre-de-Fermat...
À Coëtquidan, nous étions dans la même compagnie, moi à la 4, toi à la 2 toujours souriant, discret, serviable, parlant peu. À la sortie, tu choisis l’arme du Génie comme moi, et on se retrouve à Angers en école d’application où scientifiques que nous étions, nous jouons les prolongations pendant une année à la faculté catholique d’Angers.
Ensuite, c’est le départ pour chacun d’entre nous vers notre première affectation en corps de troupe, la découverte de notre métier.
Ta carrière fut celle de beaucoup d’entre nous, se partageant entre le commandement et l’état-major.
Pour toi, le commandement, ce fut d’abord celui des officiers-élèves étrangers à l’école du Génie d’Angers. Et tu y reviendras ensuite, bien plus tard, commander le 21ème régiment du Génie, régiment de soutien de l’école et de réserve générale. Entre-temps, tu obtiens le brevet technique en suivant la scolarité de l’ENSTA (École Nationale Supérieure des Techniques avancées) et tu assumes les fonctions de chef du bureau opération instruction au 9ème régiment du Génie.
Ta qualification de breveté technique te vaudra une longue affectation à l’état-major de l’Armée de Terre, bureau équipement, pour les différentes études sur les futurs matériels de l’Armée de Terre.
Comme pour nous tous, l’âge aidant, la retraite est arrivée. Tu devenais colonel ER c’est-à-dire en retraite et tu t’installais définitivement dans ta maison à Montauban. C’est là que je te retrouvai, moi-même, ayant quitté l’activité en 2000 et installé dans le département du Tarn voisin.
La première réunion des Petits-Co de la région s’est déroulée chez moi. Nous n’étions pas très nombreux mais heureux de se retrouver comme si l’entrée à Saint-Cyr était hier. Tu as participé à ces réunions chez les uns et les autres jusqu’en 2009, prémices de ta maladie.
Je croix que tes occupations favorites étaient la chasse et l’histoire.
Pour la chasse, j’étais au courant par un ami de ma paroisse qui m’avait dit connaître un chasseur invétéré sur le camp de Caylus.
Pour l’histoire, je m’en suis rendu compte en achetant le livre sur l’histoire des casernements militaires en Tarn et Garonne, publié par l’ANOCR, et auquel tu as grandement collaboré, jusqu’à la limite de tes forces.
Ton épouse Marie-Claude étant tombée malade, ta fille vous a installé à Marseille là où elle résidait. La suite, tout le monde la connaît. Nous t’avions perdu de vue, mais la Bi-Bir est tenace et nous t’avons retrouvé par l’intermédiaire de ta fille, heureux de pouvoir te dire un dernier aurevoir.
Adieu Bernard, les officiers de la Bi-Bir te salut.
Éloge prononcé par le Général Pierre NOVELLO
Le colonel Bernard LABRUNE était adhérent à la SMLH 82, à l’ANONM 82, à l’ANOCR 82 et à l’AOR 82
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Décès du Colonel André LIMASSET décédé le 8 janvier 2019 Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier dans l'Odre National du Mérite Commandeur de la Ligue Universelle du Bien Public |
André,
Lors de nos rencontres où tu étais déjà fatigué, et au cours desquelles nous abordions les dernières démarches à préparer, tu m’as sollicité pour prononcer quelques mots sur ta carrière militaire au moment où tu nous quitterais.
Je te remercie de m’avoir fait confiance, d’autant plus que je te suis redevable. En effet, tu as été mon adjoint à la Direction régionale du Génie à Bordeaux où tu m’as soutenu, ainsi que mon épouse, discrètement et fidèlement lors de mon opération des coronaires suivie de mon AVC.
Tu es né à Versailles en 1941, le deuxième d’une future famille de huit enfants élevés avec fermeté par ton père, enseignant la botanique et la pathologie végétale à l’E N A de Montpelier.
Tu y fais tes études secondaires avant de rentrer à l’école Sainte Geneviève de Versailles pour préparer le concours d’entrée à Saint Cyr.
Ce n’est que le début de ton parcours scolaire. Ce sera :
- Saint Cyr de 1962 à 1964 ;
- École d’Application du Génie à Angers de 1964 à 1966 ;
- École Supérieure Technique du Génie à Versailles de 1970 à 1972 ;
- École nationale d’architecture en 1979 ;
- École supérieure de Guerre en 1981.
Cette formation continue, spécialité de l’Armée, correspond à un bac plus onze.
Tu fais partie de la Promotion de Saint Cyr « Centenaire de Camerone », et à la sortie, tu choisis l’arme du Génie, attiré non par le « baroud », mais par une vie active au contact des jeunes et au service des autres.
Ta carrière a été marquée par la diversité des fonctions et des métiers exercés, diversité offerte par l’Armée :
En 1995, tu fais la demande de ton admission en congé spécial pour raison familiale, et tu rejoints les Services techniques de la ville de Montauban où tu essaies de concilier les tâches de chef, de concepteur et d’opérationnel, mais sans les attributs du pouvoir.
Dès ta mise à la retraite, tu t’investis dans le bénévolat social : Croix rouge, administrateur et trésorier d’associations tournées vers les déshérités, soutien scolaire et autres.
Tu es chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’Ordre National du Mérite, Commandeur de la Ligue Universelle du Bien Public (Médaille d’Argent avec Palme et couronne).
André, tu as pleinement accompli ta vie aussi bien civile que militaire. Tes frères et sœurs, ainsi que tes enfants et petits-enfants peuvent être fiers de toi.
Après deux années de souffrance, assumée dignement et soutenu par ta compagne Bernadette, pour lutter contre la maladie qui te rongeait, tu peux maintenant te reposer en paix.
Adieu André
Je souhaite remercier, en son nom, ses camarades de la Camerone pour tous leurs contacts d’amitié dans sa dernière semaine, et tout particulièrement, le personnel soignant de l’EPAD de Nègrepelisse pour leur aide, leurs soins attentionnés afin de lui offrir une fin de vie la plus apaisée possible.
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Les Saint-Cyriens venus dire un dernier adieu à leur camarade en lui chantant le Pékin de bahut |
Capitaine LENORMAND GérardChevallier de l‘Ordre National du Mérite |
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Le Capitaine Gérard LENORMAND est né le 28 juillet 1946 à SEES dans l’Orne.
Ancien élève de l’École préparatoire technique du Mans de 1958 à 1963, il rejoint l’École supérieure d’application du Matériel de Fontainebleau où il obtient les certificats dans la spécialité « approvisionnement ».
Sa carrière militaire commence officiellement le 28 juillet 1964 en souscrivant un contrat d’engagement d’une durée de cinq ans.
En octobre 1965, il rejoint, en temps que Maréchal des logis, la 58ème compagnie légère du matériel (CLRM) à Metz.
En 1970, il est admis dans le corps des sous-officiers de carrière, et est nommé adjudant l’année suivante.
En juillet 1972, il est muté à la 58ème CLRM de Dinan.
En 1974, il réussit le concours d’admission dans le cadre des officiers techniciens, et suit le stage interarmes à l’École de Coëtquidan où il est nommé sous-lieutenant en juillet 1975.
Affecté au Service des approvisionnements de Versailles où, très entreprenant, il fait preuve d’imagination et d’initiatives.
En 1980, il est muté au 53ème Bataillon de commandement et des services à Saint Denis de la Réunion.
Dévoué, méthodique, il fait preuve, dans ses nouvelles attributions, de rigueur et d’une grande disponibilité.
Ses qualités professionnelles alliées à son sens du commandement sont récompensées par une promotion au grade de capitaine.
Octobre 1982, de retour en métropole, il est muté à la Section technique de l’Armée de terre à Satory.
Août 1984, il est affecté au 610ème Groupement d’approvisionnement du Matériel de Saint Eulien dans la Marne.
En 1985, il est muté à l’Etablissement de réserve générale du Matériel de Montauban où il effectue son temps de commandement à la tête du groupement des approvisionnements. Il obtient des résultats très satisfaisants malgré les différentes facettes des missions auxquelles il est confronté.
En septembre 1986, il épouse Mademoiselle Brigitte VIDAL.
En 1991, sa dernière affectation, il est muté à la Direction du Matériel à Bordeaux. Sa disponibilité, ses compétences dans la spécialité « approvisionnement » et ses expériences font de lui un conseiller averti.
Le Capitaine LENORMAND quitte le service actif le 28 juillet 1996 après trente deux années consacrées au service du pays.
Il est chevalier dans l’Ordre National du Mérite.
Qu’il me soit enfin permis, mon Capitaine, d’adresser à votre épouse l’expression des sentiments attristés des Membres de l’Association des officiers de carrière en retraite et de l’Ordre national du Mérite.
Mon Capitaine, je vous souhaite le repos mérité dû aux « vieux soldats », et je vous dis « Adieu ».
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